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Vers qui se tourner pour créer son entreprise ?

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Alors que la volonté politique était à l’incitation à l’accompagnement de l’entrepreneuriat, la crise du COVID-19 a chamboulé le système d’accompagnement. Depuis plus d’un an, elle force les nombreuses structures d’aide à fermer partiellement ou totalement leurs portes.

848 160 entreprises ont été créées en 2020 selon l’Insee

Incubateurs et pépinières d’entreprise où d’ordinaire les imprimantes, les machines à cafés et les couloirs se transforment lieu d’échange, ont vu leur effervescence retomber. Les élans de partage et de convivialité sont mis à mal notamment par le port du masque et le gel hydroalcoolique à chaque pas de porte.

Le concept de réunir dans un lieu unique les acteurs de l’entrepreneuriat pour les faire se rencontrer et encourager leurs échanges s’est développé au fil des années. Devenant presque incontournables à la création d’une entreprise, les structures et moyens se sont déployés pour convenir au plus grand nombre.

Adhérer à une telle organisation représente de nombreux avantages comme bénéficier d’installations en libre-service ou encore avoir un accès privilégié aux évènements organisés. L’aspect financier est aussi un véritable atout pour les entreprises. La mise en commun de locaux et services avec les autres entreprises incubées minimise l’investissement consacré à la logistique des bureaux.

L’intégration d’un incubateur peut se faire dès l’émergence de l’idée entrepreneuriale. Les professionnels pourront ainsi aider l’entrepreneur dans la création de son entreprise, dans la rédaction d’un dossier pour récolter des fonds et permet également la mise en réseau avec d’autres professionnels du secteur.

En prime, dans une pépinière dont le principe est de développer l’activité, un service de secrétariat partagé est souvent proposé.  Très prisé, il a pour but de dédier quelqu’un au standard tout en diminuant les coûts de recrutement.

Lorsque l’activité a pour but de produire des biens, certaines pépinières peuvent proposer des locaux pour réaliser du prototypage, de la petite production ou de stocker des biens nécessaires au lancement d’une activité.

La pépinière est souvent le fruit d’un acteur public comme une agglomération ou une ville. Celle-ci demande un engagement de deux à cinq ans maximum afin d’assurer la réussite de l’entreprise tout en opérant un roulement pour accueillir de nouvelles entreprises. L’engagement auprès d’une structure permet également l’accès à un tarif préférentiel sur le mobilier, la logistique sans avoir à se soucier de la maintenance comprise dans les charges du contrat.

42,5% des 18-30 ans souhaitent créer un jour leur entreprise, (Opinion Way)

Les étudiants d’aujourd’hui sont les actifs de demain et possiblement les entrepreneurs de demain. C’est pourquoi, une série d’actions à destination des étudiants a été instaurée pour les encourager à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

En 2014, le Ministère de l’enseignement supérieur pour répondre à l’envie entrepreneuriale a créé le statut d’étudiant-entrepreneur. Cette qualification accessible dès l’obtention du bac ou autre équivalence a pour objectif de stimuler l’entrepreneuriat. Le statut donne le droit à des formations, des aides financières, une mise en réseau ainsi qu’un accès à des espaces de coworking. Les 30 PEPIT (pôle étudiant pour l’innovation, le transfert, l’entrepreneuriat), répartis dans toute la France, encouragent tous les étudiants volontaires à débuter leur activité entrepreneuriale via une formation intensive d’un an minimum.

Etre étudiant-entrepreneur accorde en plus du diplôme en cours, le D2E (diplôme étudiant-entrepreneur) et offre une légitimité supérieure face aux investisseurs. Les chances de succès de l’entreprise sont alors maximisées.

En 2019, selon une étude réalisée par OpinionWay, 45% des étudiants et lycéens professionnels envisagent de créer ou reprendre un jour une entreprise. De ce pourcentage, 20% désirent le faire pendant ou juste après leurs études

Les écoles de commerce ont également créé dans leurs locaux leurs propres incubateurs de start-up. Avec des formations et des temps forts, les étudiants bénéficient des conseils et de l’expérience de professionnels., Cependant, ces formations regroupant bon nombre d’étudiants ne peuvent plus se tenir en présentiel comme initialement prévues, les espaces de coworking se retrouvent alors vide d’étudiants.

A destination des étudiants, seuls les concours de financement n’ont pas été impacté dans leur fonctionnement pas la crise. Ils offrent toujours aux étudiants la possibilité de financer en partie le projet entrepreneurial. En prime d’un financement, les concours permettent aux étudiants de faire connaître leur initiative en se présentant à des professionnels.

Parmi les nombreux concours présents sur le territoire français, on peut citer le Concours national d’aide à la création d’entreprise, Talents des cités, Petit Poucet, Moovjee ou encore Graine de boss.

En 2017, 584 000 jeunes ont trouvé un emploi grâce aux missions locales

L’insertion dans la vie active via les missions locales et maisons de l’emploi n’a malheureusement pas échappé aux conséquences de la crise. Les structures d’aide fermées, les entreprises frileuses face à l’embauche et un entrepreneuriat perçu comme trop risqué financièrement, l’insertion des jeunes dans la vie active s’est compliquée durant l’année écoulée.

Les missions locales se sont retrouvées face au mur. Sur une bonne lancée avec 584 000 emplois trouvés en 2017, l’année 2020 a remis en question leur système de fonctionnement. Investies dans un service d’aide la création depuis quelques années au sein de leurs structures, les missions locales ont dû adapter leur offre.

Les maisons de l’emploi ont également subi la crise. Elles répondent habituellement aux besoins du territoire en créant au sein de leur organisation des emplois et des formations répondant aux problématiques de la collectivité territoriale et des entreprises locales. Elles aussi ont dû elles aussi arrêter partiellement leur activité en raison de la crise.

Toutes ces structures reposent sur la présence physique de chacun dans l’organisation et y sont dépendantes. Dès lors que le présentiel n’est pas autorisé, tout un secteur est condamné. C’est pourquoi, à contre-courant de ces structures, notre solution digitale a été créé pour offrir un service d’accompagnement opérationnel en toute circonstances 7 jours sur 7 – 24h/24h. De cette façon, nous offrons à l’entrepreneur l’assurance de l’avancée de son projet.

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